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Le plaisir de manger

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Manger est un des plaisirs fondamentaux de la vie et doit le rester. En matière d’alimentation, Seule la connaissance peut aider à retrouver un équilibre adapté à nos besoins.

mardi 7 octobre 2008

diètes protéinées

LES DIÈTES PROTÉINES SONT-ELLES DANGEREUSES ?

Les vacances ne sont pas propices à l'amaigrissement et bien souvent il faut faire un petit régime à la rentrée. C'est à cette époque que fleurissent les méthodes magiques pour maigrir dont les fameuses diètes protéiques. Est-ce efficace, est-ce dangereux ?

Mais tout d'abord, quel est le principe d'une diète protéinée ?
On substitue tous les aliments par des sachets de poudre de protéines. Les protéines ainsi apportées sont issues du soja et du lait. Elles sont condensées pour fabriquer un aliment particulier qui contient 80% de protéines (environ 18 à 20 grammes par sachet), très peu de sucre (2 à 4 grammes) et pratiquement pas de lipide. La diète protéinée totale consiste à manger 4 à 5 sachets par jour : 1 à chaque repas (accompagné de légumes) et 2 en collation. C'est tout. On fait cela pendant quelques semaines, puis on réintroduit des aliments normaux.

Est-ce efficace ?
Dans un 1er temps, oui. L'effet est rapide et pratiquement assuré, en tout cas lors de la première diète.
Les patients peuvent perdre plusieurs kilos par semaine. Pour 2 raisons : ils ne consomment que 1000 calories au lieu de 2000-2500 calories par jour et il n'y a plus de sucre dans leur alimentation.
Mais à moyen terme, les résultats sont catastrophiques. La personne reprend plus de poids qu'elle n'a perdu. Et autre gros désagrément, elle a limité ses capacités d'amaigrissement. En perdant du poids si vite, son organisme a mis les voyants au rouge pour ralentir son métabolisme. Il ne remontera plus jamais. Plus on fait des diètes, plus le métabolisme basal diminue, donc moins il faut manger.

Est-ce dangereux ?
Sur une courte période, ce n'est pas dangereux, sauf pour les insuffisants rénaux, les femmes enceintes, les diabétiques pour qui ces régimes sont contre-indiqués. Je rajouterai tous les patients qui ont des troubles du comportement alimentaire. Ces diètes vont aggraver leurs troubles.
Sur une période plus longue, la restriction peut déclencher des compulsions sucrées, et même parfois des troubles dépressifs.

Faut-t-il complètement bannir ce système des diètes protéinées ?
C'est pour moi un mauvais système d'amaigrissement à long terme car la stabilisation est très difficile. Ce qui par contre peut aider certains patients à maigrir, c'est d'utiliser un sachet de protéine en collation dans l'après-midi pour compléter les apports de protéines et se rassasier en attendant de faire un vrai repas constitué de vraies protéines (viandes, poisons, œufs ou crustacés).
POIDS ET TABAC

Beaucoup de fumeurs refusent de s'arrêter par crainte de prendre du poids. Certains même reprennent le tabac dans l'espoir de maigrir. Pourtant le bénéfice du sevrage tabagique est tel qu'il n'y a pas à pas à hésiter. Et en préparant l'arrêt du tabac, on peut éviter les conséquences sur le poids.
Car il ne faut pas oublier que la mortalité attribuée au tabac est équivalente à celle due à l'alcool, aux drogues, aux accidents et aux suicides réunis.

La tabac a-t-il une influence sur le poids ?
Les premières études datent de 1980 et montrent un effet inverse entre la consommation de tabac et le poids des fumeurs. Les fumeurs pèsent en moyenne 2 à 3 kilos de moins que les non-fumeurs. Cette différence est plus importante avec l'âge et le nombre de cigarettes consommées.
Le déterminisme principal de l'effet du tabac sur le poids se situe au niveau du métabolisme de base. 20 cigarettes augmentent d'environ 200 calories les dépenses énergétiques de base, C'est la nicotine qui produit cet effet.
On a également mis en évidence que le tabac diminue le stockage des graisses.
Le tabac intervient aussi sur le comportement alimentaire et celui qui arrête de fumer se trouve privé d'une défense comportementale de type oral. On voit que les anciens fumeurs ont tendance à manger plus de sucre, d'alcool, de café et de sel, donc des produits de substitution.

La prise de poids à l'arrêt du tabac est -elle systématique ?
Non et c'est la bonne nouvelle. Un tiers des gens qui arrêtent de fumer ne prend pas de poids. Pour ceux qui en prennent, la prise de poids se situe entre 3 et 5 kilos en moyenne dans les 6 premiers mois de sevrage quand il n'y a pas eu de mesure de contrôle du poids.

Quelles sont les précautions à prendre avant d'arrêter de fumer pour ne pas prendre de poids ?
La 1ère chose est d'identifier les sujets à risque pour les préparer à modifier leur comportement dès l'arrêt du tabac, voir avant si possible. Les sujets à risque sont les femmes, les grands consommateurs de tabac, et aussi ceux qui ont tendance à la restriction alimentaire volontaire.

Les principales recommandations diététiques pendant le sevrage :
- 3 ou 4 repas par jour (avec une collation dans l'après-midi) les sensations de faim sont mieux perçues sans tabac
- élargir le petit-déjeuner (parfois inexistant à cause du tabac)
- augmenter les portions de légumes à chaque repas
- privilégier les sucres lents (les céréales complètes)
- diminuer les portion de graisses et surtout saturées
- limiter le café et l'alcool (qui sont souvent liés à la cigarette)
- prévoir des fruits ou des aliments peu caloriques pour les envies de grignotages

Et bien sûr augmenter l'activité physique pour compenser la baisse des dépenses énergétiques due au tabac. En programmant la date du sevrage tabagique, il faut en même temps programmer 1 à 2 heures de sport par semaine et replacer dans sa vie de tous les jours de la marche ou du vélo. Le sport aura une vertu supplémentaire lors du sevrage : libérer une partie du stress dû au manque.

La meilleure recommandation demeure l'abstinence. Ne pas commencer à fumer pour ne pas risquer de prendre de poids.

l'obésite infantile : intervenir tot

OBÉSITÉ INFANTILE : UNE PRISE EN CHARGE LA PLUS PRÉCOSE POSSIBLE

Les chiffres ont catastrophiques : il y avait 3% d'enfants obèses en 1965, 16% en l'an 2000 et presque 18% en 2004.
C'est une véritable épidémie et seule la prévention et une prise en charge très précoce peuvent limiter le phénomène.

À quel âge doit-on commencer à s'inquiéter ?
Très tôt : à 2-3 ans, il faut déjà évaluer si l'enfant est en surpoids. Si, l'enfant est très rond, il faut alors repérer les habitudes alimentaires de l'enfant (combien de repas, grignotage avec les parents, quantités) et son hérédité. Si les 2 parents sont obèses, l'enfant aura des risques importants de devenir lui aussi obèse.


Comment savoir quand l'enfant est en surpoids ?
Il existe depuis toujours des courbes de poids et de taille dans les carnets de santé et j'encourage tous les parents non seulement à les consulter, mais aussi à les remplir si cela n'est pas fait par le médecin lors de la consultation.
En plus des 2 courbes précédentes (taille et poids), une 3e courbe est apparue dans les carnet de santé en 1997 : la courbe d'indice de masse corporelle. C'est le rapport du poids sur la taille au carré.
Les chiffres d'IMC chez l'enfant sont différents de ceux des adultes. Ils évoluent avec l'âge.
C'est le rebond d'adiposité qu'il faut surveiller dans la petite enfance. A 1 an -18 mois, un enfant est rond. Il a beaucoup de gras et donc son IMC très élevé. Puis, l'enfant s'allonge. Il grossit moins vite qu'il ne grandit. L'IMC va alors diminuer jusqu'à environ 6-7 ans. Puis à nouveau, l'enfant augmente son taux de gras et donc sa corpulence (IMC remonte). Ce moment où l'IMC remonte est appelé : le rebond d'adiposité. Si ce rebond est trop précoce (vers 4 ans), il est prouvé que l'enfant aura plus de risques de devenir obèse à l'âge adulte.
Le suivi alimentaire et physique devra alors commencer à ce moment là.



Un enfant de 4 ans peut-il-être mis au régime ?
Pas au régime. Aucun aliment ne lui sera interdit, il s'agit simplement pour le médecin de prévenir les parents (pour les concerner) et de limiter les quantités qui sont souvent déjà trop importantes. Il est surtout important d’évaluer la quantité de protéine qu’il consomme. Il semblerait en effet qu’il y ait un lien directe entre l’obésité de l’enfant et la quantité de protéine qu’il ingère petit.
La 2ème mesure est bien sûr de faire bouger l'enfant. Dès qu'il marche, il faut le solliciter (ne pas monter systématiquement dans la poussette). Il faut le faire pédaler, jouer au ballon, …

Pourquoi fait-il intervenir si tôt ?
D'abord pour rendre les choses plus simples. C'est relativement facile de modifier l'alimentation d'un enfant de 5 ans. C'est beaucoup plus difficile pour les parents et pour l'enfant à 10-12 ans.
Par ailleurs, si l'enfant vit mal son obésité dès la petite enfance (moqueries), il aura du mal à construire une bonne image de soi.
Enfin, c'est les études qui parlent, la plupart des enfants obèses deviendront obèses si on ne fait rien et enfin, la genèse de certaines complications de l'obésité débute dès l'enfance (cardio-vasculaires notamment).

vendredi 21 décembre 2007

COMMENT REPÉRER LES TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE ?


Les troubles du comportement alimentaire sont de plus en plus fréquents et largement incriminés dans le développement de l'obésité.
Mais pour savoir repérer les troubles du comportement alimentaire, il faut d'abord se poser la question : "qu'est-ce qu'un comportement alimentaire normal ?

Le comportement alimentaire
Manger correspond à un comportement dit archaïque. On le fait de façon réflexe et sans avoir à y réfléchir.
L'acte de manger remplit 3 grandes fonctions :
- une fonction énergétique pour apporter au corps les calories nécessaires à son fonctionnement
- une fonction hédonique : il faut prendre du plaisir en mangeant
- une fonction sociale : dans nos civilisations, manger se pratique en groupe et permet de passer certaines valeurs.
Si ces 3 grandes fonctions sont respectées, on peut considérer avoir un comportement alimentaire normal.

Les déterminants du comportement alimentaire
Le cerveau nous envoie des messages qui gèrent l'acte de manger. C'est la faim, au moment où le corps est en hypoglycémie. C'est aussi l'appétit qui correspond à l'envie de manger tel ou tel aliment, en fonction du plaisir que l'on en attend. Et c'est le rassasiement quand la quantité et la qualité ingérée correspondent aux besoins.

Les troubles du comportement alimentaire
Un individu présente des troubles du comportement alimentaire à partir du moment où une des grandes fonctions est perturbée. C'est par exemple manger sans faim (par compensation), ne pas ressentir de plaisir en mangeant ou ne pas supporter manger en compagnie. On retrouve souvent dans la clinique de ces troubles une perturbation des déterminants : pas de sensation de faim, pas de rassasiement, ou un refus de se faire plaisir (par culpabilité).
Mais pour parler réellement de troubles du comportement alimentaire, il faut que ces dysfonctionnements surviennent souvent et surtout que cela induise des conséquences fâcheuses pour la santé : prise de poids, perte de poids ou sentiment d'anormalité.

Les troubles les plus fréquents
Les troubles les plus fréquents en dehors des repas sont :
- le grignotage
- les compulsions : manger des aliments appréciés, mais en trop grande quantité et sans faim.
- les boulimies : manger rapidement, sans plaisir, une grande quantité d'aliment avec une perte de contrôle, suivi ou non de vomissements.
A table, c'est l'hyperphagie le trouble du comportement alimentaire le lus fréquent. Cela signifie : manger en trop grande quantité, en dépassant régulièrement le rassasiement.
Enfin, on enregistre maintenant un trouble alimentaire de plus en pus fréquent : la restriction cognitive. La personne se restreint volontairement, mange moins que ses besoins ou mange des aliments qui ne lui font pas plaisir pour ne pas grossir.

boire de l'eau

Quelle(s) eau(x) faut-t-il boire ?

L'eau est indispensable à la vie.
Pour maintenir un corps humain en bonne santé, il faut consommer en moyenne 2,5 litres d'eau par jour, dont 1 litre par le biais les aliments (les légumes sont très riches en eau) et 1,5 litre de boissons.
Pour améliorer l'équilibre nutritionnel, on peut choisir des eaux riches en certains minéraux comme le calcium, le magnésium, le fluor…

Un bref rappel sur les différentes variétés d'eaux
On distingue 4 types d'eaux :
- l'eau du robinet : elle est rendue potable par des traitements. Sa minéralité (son taux de minéraux part litre est faible : inférieur à 2 g/l)
- l'eau de source : nécessite une autorisation préfectorale pour être mise en bouteille. C'est une eau potable naturellement.
- L'eau minérale : potable naturellement, elle diffère des eaux de source par une minéralité obligatoirement constante. Elle est soumise à une réglementation très stricte. Son taux de calcium, de magnésium, de sel et autres doit être toujours le même pour revendiquer l'appellation "eau minérale".
- L'eau gazeuse : on rajoute soit du gaz carbonique, soit un autre gaz naturel pour obtenir des bulles agréables au goût.

Comment lire l'étiquette des eaux minérales ?
Les eaux minérales sont intéressantes pour améliorer l'équilibre nutritionnel.
En fonction de leur taux de minéralité : eau légère (moins de 1,5 g/litre), semi-lourde( entre 1,5 et 2 g/litre) ou lourde (plus de 2 g/litre), une eau va amener plus ou moins de minéraux.

Prenons l'exemple du calcium : le taux de calcium peut atteindre 600 mg par litre d'eau (ex: Talians) ou 555 mg/litre (ex: Hépar). Quand on sait que les besoins quotidiens d'une femme adulte sont de 900 mg de calcium par jour, on voit que boire une eau très riche en calcium peut participer avantageusement les apports journaliers recommandés (AJR).
À la ménopause et à l'adolescence, les besoins en calcium augmentent encore et les apports doivent être revus à la hausse (1200 mg/jour).
L'eau calcique devient vraiment indispensable en cas de régime sans lait et sans produits laitiers (en cas d'intolérance au lactose).
Certaines eaux ont un taux de magnésium important ( hépar, contrex,). Elles sont recommandées si les apports alimentaires en magnésium sont insuffisants.
En cas de constipation passagère chez un bébé, un biberon d'eau riche en magnésium améliore le transit.


Mais attention au sel.
La teneur en sel (ou sodium) doit être vérifiée systématiquement sur l'étiquette de la bouteille d'eau en cas de régime pauvre en sel ou d'hypertension artérielle. L'eau Saint-Yorre contient 1708 mg de sel par litre (les besoins journaliers sont de 6g par jour pour l'homme). Ces eaux riches en sodium sont à consommer épisodiquement.


Quelques précautions et conseils

- varier les marques et les types d'eau
- éviter de boire une eau glacée qui ralentit le transit
- prendre un verre d'eau à jeun le matin lutte contre la constipation
- lire les étiquettes des eaux minérales
- éviter de boire de l'eau du robinet chaude (pour un thé ou un café). La chaleur peut favoriser le développement des bactéries.
- attention aux eaux aromatisées qui peuvent contenir du sucre en quantités non négligeable
- et bien sûr se rappeler que l'eau ne fait ni maigrir ni grossir.

mercredi 12 décembre 2007

Quels aliments manger pour éviter l'ostéoporose ?

L'ostéoporose atteint 1/3 des femmes de plus de 70 ans et 2/3 des femmes de plus de 80 ans. Cette atteinte diffuse du squelette est une maladie grave en raison des conséquences qu'elle entraîne (fractures et mortalité). Pour prévenir l'ostéoporose, une alimentation adaptée et de l'activité physique sont les 2 premières mesures à privilégier.

Augmenter les apports en calcium à partir de 50 ans
Après la ménopause, deux phénomènes concourent à baisser les stocks de calcium : une diminution de l'absorption intestinale du calcium et une augmentation de son excrétion urinaire. Or le calcium est responsable de la rigidité l'osseuse.
Pour maintenir l'équilibre entre apports et besoins, il est donc indispensable d'accroître sa consommation quotidienne de calcium: + 25%, soit environ 1200mg par jour au total. Cela représente 3 à 4 portions de produits riches en calcium.

Du calcium, mais aussi de la vitamine D, des protéines et des vitamines
Le calcium a besoin de vitamine D pour être absorbé. Il est donc également important de privilégier les aliments riches en vitamine D : poisson gras, œufs….mais également de se mettre au soleil pour que les rayons aident à synthétiser cette vitamine D indispensable.
Les protéines représentent un composant essentiel de l'os et une étude récente vient de montrer qu'en augmentant la ration des personnes âgées en protéines, on met en évidence un meilleur remodelage osseux.
Les aliments riches en vitamine C sont également à privilégier pour lutter contre l'ostéoporose : jus de fruits, brocolis, poivrons, tomate. La vitamine C augmente la synthèse du collagène des os.

Eviter de consommer certains aliments
La caféine est délétère pour l'os. Elle diminue l'absorption du calcium au niveau intestinal et augmente son excrétion par le rein. Attention donc au café, mais aussi aux boissons au cola qui entraînent une baisse de la DMO (densité masse osseuse). Pas plus de 3 tasses de café par jour.
L'alcool à forte dose est également une cause classique d'ostéoporose secondaire, en empêchant la formation de l'os.

Grossesse et Alimentation : Faut-il manger pour 2 ?

La grossesse est une période particulière durant laquelle les besoins physiologiques changent pour s'adapter à la croissance du fœtus. Les besoins caloriques augmentent, mais pas autant qu'on pourrait le penser.

Les besoins énergétiques augmentent peu
L'organisme de la femme enceinte répond à ses nouveaux besoins en mangeant un peu plus, mais surtout en dépensant moins. C'est pourquoi il n'est pas nécessaire de manger pour deux. On préconise un supplément de 100 à 150 calories seulement par jour en début de grossesse (les 2 premiers trimestres) et 200à 300 calories le 3ème trimestre. Cela équivaut à prendre 1 verre de lait en plus en début de grossesse et à rajouter encore un fruit et une tranche de pain en fin de grossesse. Pas plus.

Entre 10 et 15 kilos de prise de poids
La moyenne de prise de poids pendant la grossesse est d'environ 12-15 kilos, si la future maman a un poids de départ normal (IMC entre 18 et 24). Si la femme est en surpoids avant sa grossesse, il serait raisonnable de prendre moins de 12 kilos. En cas d'obésité avant la conception, il est recommandé d'essayer de maigrir avant d'être enceinte.

Prendre trop de poids entraîne des risques
Les risques liés à une prise de poids excessive pendant la grossesse touchent la mère et l'enfant. Chez la maman, on peut voir apparaître un diabète, une hypertension artérielle, une insuffisance veineuse, ou des complications articulaires. Chez le bébé, les risques sont généralement liés à un poids de naissance trop important. En effet, une femme atteinte de diabète pendant sa grossesse donne naissance à des nouveau-nés plus gros que la moyenne. Il existe également des risques de complications obstétricales au moment de l'accouchement.